[Grem] Az Emberi Jogok Európai Bírósága elítélte Belgiumot a menedékkérőn végzett csontvizsgálat miatt

KEA kea at turul.banki.hu
2025. Május. 18., V, 17:52:20 CEST


Az Emberi Jogok Európai Bírósága elítélte Belgiumot a menedékkérőn 
végzett csontvizsgálat miatt

FB, 2025.03.28.
https://www.facebook.com/groups/329461266169849/permalink/678526337930005/?mibextid=rS40aB7S9Ucbxw6v


A strasbourgi Emberi Jogok Európai Bíróságának ítélete alapján 
Belgiumnak 5000 euró kártérítést kell fizetnie egy migráns számára, mert 
nem hitte el neki bemondásra az életkorát. Mindezt úgy, hogy egyébként a 
belgáknak lett igazuk, a migráns tényleg hazudott.

A guineai bevándorló 2019-ben érkezett az országba magát 16 évesnek 
hazudva, de a Bevándorlási Hivatal ebben kételkedett. Majd az 
elvégeztetett csontsűrűség teszt ki is mutatta, hogy 22 éves és így nem 
jár neki a kiskorúakat megillető védelem. A bírák szerint viszont ezzel 
megsértették a migráns magánélethez való jogát, és ezért kitoloncolás 
helyett kártérítés jár neki.

Még jó, hogy nem 70 évesnek vallotta magát, mert akkor egyből 
fizethetnék neki a nyugdíjat is...

***

La Cour européenne des Droits de l’Homme condamne la Belgique pour un 
test osseux sur une demandeuse d’asile

https://www.rtbf.be/article/la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-condamne-la-belgique-pour-un-test-osseux-sur-une-demandeuse-d-asile-11513847


La Cour européenne des droits de l’homme a condamné jeudi la Belgique 
pour un test osseux pratiqué sur une ressortissante guinéenne. Elle a 
jugé que le droit à la protection de la vie privée de la jeune femme 
n’avait pas été respecté.

Ce genre de test pratiqué à l’aide de radiographies et d’un scanner vise 
à établir l’âge d’une personne.

Arrivée en Belgique en août 2019, la requérante avait déposé une demande 
de protection internationale, se déclarant mineure âgée de 16 ans. Elle 
avait produit une copie non légalisée de son acte de naissance et 
affirmé qu’elle fuyait son pays d’origine pour échapper aux sévices 
résultant d’un mariage forcé.

Pour vérifier son âge, un agent de l’Office des Etrangers a requis un 
test osseux et indiqué que la demandeuse ne s’opposait pas au test. Une 
version contestée par l’intéressée : elle n’aurait pas été informée...

L’examen a conclu que F.B. était âgée de 21,7 ans avec un écart type de 
deux ans. Sa prise en charge par le Service de la tutelle des mineurs 
étrangers non accompagnés a pris fin. La requérante a été transférée 
dans un centre pour majeurs.

L’arrêt souligne que, compte tenu de leur caractère invasif, il convient 
de ne pratiquer les examens médicaux qu’en dernier ressort. Il relève 
que l’entretien avec un agent du Service des tutelles spécialement formé 
à l’accueil des mineurs n’a eu lieu qu’après la réalisation des tests 
osseux. Un entretien préalable aurait pu permettre de rechercher de 
trouver un moyen moins intrusif et de s’assurer que la demandeuse avait 
reçu toutes les informations nécessaires pour faire valoir ses droits.

La Belgique devra verser 5000 euros pour dommage moral à la requérante 
qui a entre-temps obtenu le statut de réfugiée.


-- 

Üdvrivalgással:
KEA.


További információk a(z) Grem levelezőlistáról